Merci à Didier Maïsto, Philippe de Veulle, Gwenaelle Antinori et André Bercoff !
André
Bercoff proposait, mardi 14 mai 2019, une émission spéciale autour du boxeur Gilet jaune
Christophe Dettinger. En compagnie de Didier Maïsto, il recevait Antoine
Peillon, journaliste à La Croix, auteur de Cœur de boxeur (Les
liens qui libèrent), ainsi que Gwenaelle Antinori Le Joncour (au téléphone), la
personne que Christophe Dettinger avait "défendue" face aux gendarmes.
Troisième invité : Philippe de Veulle, fondateur du collectif "Robes
noires et gilets jaunes" et avocat de Gwenaelle Antinori Le Joncour.
"La question des fake news aussi appelées post-vérité est fondamentale. Concrètement, Christophe Dettinger a pu le vivre, la
rumeur s'est propagée dès le 7 janvier alors qu'il était au
commissariat, qu'il était venu avec des gants coqués ou lestés de plomb,
évidemment pour blesser. Ce qui voulait dire qu'il y avait
préméditation pour casser du gendarme, casser du CRS. La presse et même
la radio publique a repris cette soi-disant information. Elle a circulé
pendant trois ou quatre jours. Quand il s'est avéré que c'était
totalement faux, vérifié, du fait de l'enquête judiciaire et de la
perquisition, il n'y a eu aucun démenti. Il n'y a eu aucune
rectification des médias qui avaient propagé cette fake news. On est
dans un régime permanent de propagande. On a un gouvernement qui, par
rapport à la violence, inverse la vérité et la réalité".
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