Rechercher dans ce blog

vendredi 29 mars 2019

Cœur de boxeur

Le vrai combat de Christophe Dettinger






Christophe Dettinger / fresque du collectif Black Lines, rue d’Aubervilliers (Paris XIXe) / © Ishta



Argument
Depuis le commencement du mouvement social et démocratique des Gilets jaunes, en novembre 2018, les violences policières ont dépassé, en nombre et en gravité, ce qu’elles ont été, en France, depuis Mai 68. Et alors que le président de la République, Emmanuel Macron, et le gouvernement d’Édouard Philippe ont basculé, mi-mars, dans une politique exclusivement répressive de toutes les protestations, les actes et les paroles de révolte et de dignité du « boxeur » Christophe Dettinger sont devenus, pour des centaines de milliers de citoyens, les symboles de leur résistance à la tyrannie de l’actuel État français.
Aussi, Cœur de boxeur établit le dossier le plus précis des exactions de ce régime d’inspiration monarchique, tout en offrant une « apologie » (au sens platonicien de « défense » et « justification ») du Gilet jaune Christophe Dettinger. Car sa force, son sens de l’honneur et sa dignité dans l’épreuve incarnent la « décence commune » célébrée en son temps par George Orwell, l’auteur de l’impérissable 1984.


Le samedi 5 janvier 2019, à Paris, à quelques pas de l’Assemblée nationale, durant l’acte VIII des Gilets jaunes, dans une ambiance très tendue, la répression de la manifestation ayant déjà commencé, Christophe Dettinger – pour défendre une dame violemment molestée par les forces de l’ordre – a boxé avec puissance et maîtrise des gendarmes mobiles casqués, bottés, harnachés comme les cuirassiers des escadrons napoléoniens.
Aujourd’hui, après plusieurs mois de détention injustifiable, le jeune homme, époux, père, ami et collègue exemplaire, ne s’est jamais dédit de sa révolte, si clairement exprimée, dès son arrestation : « Oui j’ai mal réagi, mais je me suis défendu et voilà, voilà, je voulais vous dire ça (…) : ‘‘Je suis un Gilet jaune. J’ai la colère du peuple qui est en moi. Moi, quand j’entends ‘‘les gueux’’, quand j’entends les ’’sans-dents’’, moi je me sens concerné. Peuple français, Gilets jaunes, je suis de tout cœur avec vous, il faut continuer pacifiquement, mais continuez le combat, s’il vous plait !’’ »
Alors, à sa façon, Cœur de boxeur continue le combat pour la dignité du peuple français.

Quatrième de couverture 
Cœur de boxeur revient, dans le détail, sur « l’affaire Christophe Dettinger », du nom de ce « boxeur gitan » qui a brutalisé des gendarmes mobiles, à Paris, le 5 janvier 2019, lors de l’Acte VIII des Gilets jaunes. Affirmant qu’il a défendu une dame violemment frappée, au sol, par les forces de l’ordre, l’ex-champion de France de boxe anglaise est devenu le symbole de la révolte contre les violences policières, de la résistance à la dérive monarchique d’Emmanuel Macron, mais aussi de la « décence commune », si chère à George Orwell, opposée à l’indécence extraordinaire des puissants.
Disons-le clairement : ce livre ne promeut en aucun cas la violence, bien au contraire, et Christophe Dettinger a lui-même admis qu’il n’aurait pas dû agir comme il l’a fait instinctivement. Mais Cœur de boxeur entend montrer que, depuis le commencement du mouvement des Gilets jaunes, les violences policières ont spectaculairement dépassé ce qu’elles avaient été, en France, depuis Mai 68, et qu’elles attisent l’incendie politique. Cet essai humaniste prend donc la défense de toutes celles et tous ceux qui souffrent de n’être pas entendus, malgré leur mobilisation intrépide, par un chef de l’État qui, manifestement, les méprise.

Antoine Peillon est journaliste, grand reporter au quotidien La Croix. Il a publié différents ouvrages, parmi lesquels Résistance ! (Seuil, 2016), Corruption (Seuil, 2014) et Ces600 milliards qui manquent à la France ; Enquête au cœur de l’évasion fiscale (Seuil, 2012) qui a reçu le prix Éthique ANTICOR pour l’investigation.
 

Les droits d’auteur de Cœur de boxeur seront reversés à la Ligue des droits de l'homme (LDH).
Auteur : Antoine Peillon
Éditeur : Les Liens qui Libèrent - LLL
ISBN : 979-10-209-0729-5
Prix : 14 euros / 192 pages
Parution : 7mai 2019
L'actualité de Cœur de boxeur peut être suivie sur le blog www.coeurdeboxeur.com et sur la page Facebook @coeurdeboxeurlelivre
Presse et communication : Arnaud Labory (Agence Anne & Arnaud) arnaud@anneetarnaud.com / Mob. : 06 22 53 05 98
 


Créée en 1898 pour défendre un innocent, le capitaine Dreyfus, la Ligue des droits de l’homme et du citoyen est de tous les combats pour la justice, les libertés, les droits civiques et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, contre le racisme et l’antisémitisme, depuis plus de 120 ans.
C’est au siège de la Ligue des droits de l’Homme qu’est signé le Pacte des partis de gauche, syndicats et associations antifascistes, qui fonde le Front populaire en 1935. A l’initiative de son président, Victor Basch, la Ligue des droits de l’homme (LDH) est alors à la pointe de la dénonciation du nazisme et du fascisme en Europe.
Pendant l’occupation nazie et le régime dictatorial de Vichy, les locaux de la Ligue sont occupés, toutes ses archives saisies. Beaucoup de ses cadres participent à la Résistance. A la Libération, le tiers des membres de son comité central est porté disparu : assassinés, morts en déportation ou fusillés. Victor Basch, à plus de quatre-vingt ans, est assassiné en 1944, avec sa femme Ilona, par la milice et les nazis.
Aujourd’hui, la LDH regroupe toujours des femmes et des hommes, de tous horizons et toutes conditions, qui s’associent afin de réfléchir, discuter, agir pour la défense des droits et libertés, de toutes et de tous. Elle combat les injustices, le racisme, le sexisme, l’antisémitisme et les discriminations de tous ordres. Elle s’intéresse à la citoyenneté sociale et propose des mesures pour une démocratie forte et vivante. Elle défend la laïcité, les libertés, l’égalité des droits et la fraternité comme fondement d’une société solidaire.


Avant-propos, chapitres I et II en téléchargement libre

TABLE
AVANT-PROPOS 11
CHAPITRE 1. CHAMPION DE FRANCE 15
Directs imparables 17
Perquisition 18
« Loi et ordre» 20
À visage découvert 23
Les mots d’un Gitan 27
Hommes libres 32
Donner des coups 35
CHAPITRE 2. QUI SAUVE UNE VIE 37
Comparution immédiate 41
La Résistance 46
Fait du prince 51
Spartacus 54
Signes des temps 59
CHAPITRE 3. EN PLEIN VISAGE 61
État d’exception 63
« Un abattage en règle» 65
Éclatement du globe oculaire 67
Armes de guerre 70
La négation totale du visage 74
L’acide du mensonge d’État 84
Deux et deux font cinq 88
CHAPITRE 4. TÊTES DE MORT 93
Politique de la post-vérité 95
La décence commune 103
Têtes de mort 105
Un procureur zélé 113
Condamnations internationales 120
CHAPITRE 5. LA POLICE FAIT LA LOI 125
Loi scélérate 128
Le courage de la vérité 132
Vichy 138
Antisémitisme 142
ÉPILOGUE. MALÉDICTION 151
Atteinte à l’autorité et à l’image de l’État 153
Le mépris 158
Plus royaliste que le roi 163
Les rois maudits 171
Celui qui brise l’Alliance 177
Force et honneur! 179
GRATITUDE 185

Commandes / librairies en lignes

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire